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Brigades et libertés
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- Créé le mardi 19 mai 2020 11:10
- Affichages : 3446
Communiqué commun du "groupe des 9"
Le gouvernement a décidé de constituer des « brigades Covid-19 » dans le prolongement de la loi d'état d'urgence sanitaire.
Ces brigades auraient pour rôle 7 jours sur 7, de 8h à 19h, de rechercher et tracer, à partir des éléments communiqués par les médecins, les personnes ayant été en contact avec leurs malades pour leur demander de se confiner pendant 14 jours et de se faire tester.
Cette mission est confiée à la branche maladie de la sécurité sociale, avec des médecins de villes et les instances sanitaires du département.
Il s'agit de constituer des fichiers de malades et de malades potentiels. Fichiers constitués sans garanties de confidentialité, de sécurité, de durée d'utilisation des fichiers.
Nos organisations s'interrogent :
- Quid du secret médical ?
- Quid du secret professionnel des organismes de Sécurité sociale ?
- Quid du respect et de la dignité des personnes ?
Alors que la participation des médecins libéraux contre une augmentation de leur rémunération nous laisse interrogatifs.
Alors que COG après COG les budgets de la sécurité sociale ont été drastiquement réduits. Laissant la prévention et les centres d'examens de santé à la dérive.
Le manque de personnel et de financement pour ce dispositif va entrainer une détérioration des activités essentielles de la sécurité sociale.
La mission de la sécurité sociale n'est pas de tracer les citoyens.
- Alors que le gouvernement a sacrifié les stocks de masques, de blouses, de gels, etc., au nom des économies budgétaires, sacrifiant le dépistage de masse et la prévention,
- Alors qu'il a procédé à des réquisitions précipitées pour équiper les hôpitaux,
- Alors qu'il a laissé dans le même temps les maisons de retraite et les EHPAD se débrouiller seuls,
- Alors qu'il a fallu des semaines avant que soit connu le bilan des décès intervenus dans les seuls EHPAD (plus de 9 000 à l'heure actuelle) que le bilan total des décès causés par la pandémie chez les retraités n'est pas divulgué,
Voilà que le gouvernement se dirige après le confinement forcé à domicile vers le contrôle des personnes, le « tracking » ou traçage des malades, de leurs contacts et surtout des personnes âgées !
Déjà, de nombreuses voix se manifestent pour souligner les risques pour les libertés individuelles.
Un Communiqué de la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) s'inquiète « de la constitution d'un fichier sanitaire recueillant des données sensibles relevant du secret médical. A quoi s'ajoute que l'application Stop Covid reste envisagée en dépit de vives critiques portées sur son utilité et ses risques ».
Pour nos organisations, pas question de voir nos noms figurer dans un fichier pseudo-médical ouvert à tous les vents!
NON aux brigades Covid-19 !
→Nous voulons pouvoir recevoir et visiter nos familles dans les EHPAD et nos lieux de vie en toute sécurité !
→Nous voulons avoir accès à l'hôpital en cas de problème de santé, quels qu'ils soient !
→ Nous voulons des tests de détection systématiques !
→ Nous voulons des masques gratuits, des gants, du gel hydroalcoolique, des blouses pour nous et les personnels !
C'est cela l'urgence sanitaire, pas la violation du secret médical !
Paris, le 18 mai 2020
Communiqué à tlélcharger (PdF)
Retraites et pensions disparaissent,
une « allocation sociale » arrive !
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale ».
Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.
Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.
Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !
Il veut encore baisser
le pouvoir d’achat !
Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.
Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.
Ce n’est pas acceptable !
En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité
Exemple concret d’un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.
Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de : 1,7 % avec la CSG + 1,7 % selon l’estimation de la hausse des prix pour 2018. = 561 € de perte de pouvoir d’achat pour l’année 2018.
Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans ! Tout le monde perd plus d’un mois de pension. |
Frapper les retraitées et retraités :
un choix politique
Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :
· suppression de l’ISF,
· baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),
· baisse de 1,8 point de la cotisation famille,
· baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,
· suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros),
· etc.
Manifestons massivement le 18 octobre |
En manifestant le 18 octobre, exigeons :
o La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.
o La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.
o L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.
o Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service