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Le 15 juin: pour l'augmentation de toutes les pensions!
- Détails
- Créé le lundi 12 juin 2023 18:10
- Affichages : 5638
Communiqué de 9 organisations de retraité.e.s ("Groupe des 9")
Les prix flambent...
L'inflation de 2,9 % des 4 premiers mois de l'année de 2022, année électorale, et la mobilisation des retraité·es le 24 mars, ont incité le gouvernement à accorder une augmentation de 4 % au 1er juillet, ce qui a compensé en partie l'inflation de 4,5 % entre le 1er janvier (date de la dernière revalorisation des pensions) et le 1er juillet. L'inflation de 2,8 % des 4 premiers mois de l'année de 2023 ne tracasse pas le gouvernement, il n'y a pas d'élection en vue...
Pourtant, depuis un an, les prix des produits de première nécessité et des dépenses incompressibles augmentent bien plus que les 6 % de l'inflation officielle : gaz 80 %, électricité 28 %, pâtes 37 %, légumes frais 33 %, beurre 30 %, fromages 25 %, viandes, poissons et œufs 16,4 %, ...
Les retraité·es sont de plus en plus pauvres :
• 13 % ont recours à des associations caritatives, à des magasins de déstockage pour se nourrir,
• 22 % renoncent à des soins et 49 % à des dépenses telles que la culture, les sports et les loisirs,
• 33 % accèdent difficilement aux transports urbains et l'écart se creuse dans les zones rurales.
... mais les pensions ne suivent pas les prix
• Qui a promis, pour se faire élire en 2017 « Avec moi, le pouvoir d'achat des retraité·es sera préservé » ?
• Qui, une fois élu, a aussitôt baissé de 1,7 % les pensions de 30 % des retraité·es en augmentant la CSG ?
• Qui, en 6 ans, a fait baisser le pouvoir d'achat des retraité·es de 7,6 % et a fait perdre plus de 2 mois de pension (et même 9,4 % et 3,3 mois pour les 30 % qui ont subi la hausse de la CSG)?
C'est la même personne, le président Emmanuel Macron !
Augmentation de toutes les pensions : c'est tout de suite !
Les prix flambent: c'est maintenant que les pensions de base et complémentaires doivent augmenter
Les retraité·es ne peuvent pas attendre le 1er janvier 2024 pour une augmentation de leur pension.
L'argent, il y en a, la preuve : les entreprises du CAC 40 ont déjà̀ enregistré 73 milliards d'euros de profits au 1er semestre 2022 (+24 %).
Mobilisation le 15 juin !
Pour :
Dans l'immédiat :
Nous revendiquons une revalorisa-tion immédiate de toutes les pensions, y compris les complémentaires AGIRC-ARRCO, MSA, IRCANTEC, fonctionnaires, ... pour compenser l'inflation depuis le 1er janvier
Au-delà :
• des mesures de rattrapage des pertes du pouvoir d'achat constatées depuis au moins 2017,
• une pension au minimum au SMIC,
• l'indexation des pensions selon le salaire moyen, ce qui assure la solidarité entre les retraités et les salariés.
Nos 9 organisations de retraitées et retraités CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, ENSEMBLE & SOLIDAIRES défendent notre système de retraite, agissent pour défendre le montant des pensions actuelles et nouvelles.
Nos 9 organisations appellent à toutes les mobilisations interprofessionnelles de l'intersyndicale contre la retraite à 64 ans et la durée de cotisations à 43 ans.
Le 15 juin, rassemblements et manifestations dans de nombreux départements.
À Paris, rassemblement devant France Télévisions
7, esplanade Henri-de-France, le 15 juin de 14 h à 16 h
Retraites et pensions disparaissent,
une « allocation sociale » arrive !
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale ».
Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.
Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.
Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !
Il veut encore baisser
le pouvoir d’achat !
Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.
Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.
Ce n’est pas acceptable !
En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité
Exemple concret d’un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.
Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de : 1,7 % avec la CSG + 1,7 % selon l’estimation de la hausse des prix pour 2018. = 561 € de perte de pouvoir d’achat pour l’année 2018.
Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans ! Tout le monde perd plus d’un mois de pension. |
Frapper les retraitées et retraités :
un choix politique
Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :
· suppression de l’ISF,
· baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),
· baisse de 1,8 point de la cotisation famille,
· baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,
· suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros),
· etc.
Manifestons massivement le 18 octobre |
En manifestant le 18 octobre, exigeons :
o La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.
o La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.
o L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.
o Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service