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Non au doublement des franchises et participations forfaitaires aux frais de santé !

Communiqué commun de 9 organisations de retraité.e.s ("Groupe des 9")

Les 9 organisations de retraités ont pris connaissance du discours de politique générale du nouveau Premier Ministre Gabriel Attal qui confirme le doublement du montant des franchises et participations forfaitaires restant à charge des assurés sociaux sur les actes médicaux, les médicaments prescrits, les actes de biologie et de radiologie, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Cette décision alourdit le reste à charge pesant sur les personnes retraitées de 800 millions d'euros.

En outre, le plafonnement annuel à 50 euros de la franchise, jusqu'alors applicable pour l'ensemble des assurés sociaux assujettis à la franchise, ne subsisterait que pour les assurés sociaux en affection de longue durée (ALD). Plus aucun plafond annuel aux franchises médicales ne serait prévu pour les autres assurés.

Outre le fait qu'elles culpabilisent les assurés, ces mesures s'ajoutent à une série d'augmentations, qui pèsent lourdement sur le pouvoir d'achat des ménages et fait craindre une augmentation du renoncement aux soins pour les assurés les plus modestes, en particulier les retraités :

  • Hausse des cotisations de complémentaires santé pour 2024 à la suite notamment des transferts de charges de l'assurance maladie obligatoire vers l'assurance maladie complémentaire et du déploiement de la réforme du 100 % santé, particulièrement inégalitaire et onéreuse.
  • Tendance à l'augmentation des dépassements d'honoraires à la charge des assurés sociaux et crainte d'une hausse du reste à charge pour les ménages, notamment pour les soins dentaires. 
  • Disparités en matière de reste à charge à l'échelle du territoire en particulier en fonction de l'âge.

Les 9 organisations de retraités exigent donc le retrait des 3 projets de décrets visant à définir les modalités de fixation du montant des franchises, à l'instar de la majorité du Conseil de la CNAM réuni le 1er février.

 Paris, le 6 février 2024

Cathy Cau (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)
Paul Barbier (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)
Laurence Naudin (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)
Yvon Le Goffic (UNIR CFE-CGC, 42 avenue de la porte de Clichy, 75017 Paris)
Marylène Cahouet (FSU, 22 rue de la Malmaison 93 170 Bagnolet)
Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)
Jacques Brillet (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)
Roger Perret (ENSEMBLE & SOLIDAIRES - UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)
Bernard Serra (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)

Télécharger le communiqué picto pdf

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Retraites et pensions disparaissent,
une « allocation sociale » arrive !

 

Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations, et non devenir une simple « allocation sociale ».

 

Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.

Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.

Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !

 

Il veut encore baisser

le pouvoir d’achat !

 

Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.

Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.

 

Ce n’est pas acceptable !

En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité

 

Exemple concret d’un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.

 

Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de :

     1,7 % avec la CSG

+  1,7 % selon l’estimation de la hausse des prix pour 2018.

=  561 € de perte de pouvoir d’achat pour l’année 2018.

 

Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.

 

Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans ! Tout le monde perd plus d’un mois de pension.

Frapper les retraitées et retraités :

un choix politique

 

Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :

·  suppression de l’ISF,

·  baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),

·  baisse de 1,8 point de la cotisation famille,

·  baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,

·  suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros),

·  etc.


 

 

Manifestons massivement le 18 octobre

 

 


En manifestant le 18 octobre, exigeons :

 


o  La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.

 

o  La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.

o  L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.

 

o  Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.

 

La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service 

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