Seine Maritime : des formations près de chez vous

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Créé le dimanche 21 avril 2013 10:07

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Les deux premières journées de formation décentralisée ont eu lieu début mars en Seine-Maritime.Bilan très positif.

 Le long de la Seine, à Amfreville-la-Mivoie, on a beau ne pas être très loin de Paris et de Saint-Ouen – guère plus
de 120 kilomètres – les 19 adhérents qui participent à la formation, ce mercredi 6 mars, sont bien contents que les élus du national aient fait le déplacement en Seine-Maritime.

Attentifs et à l’aise sur leurs terres normandes, les responsables des sections d’Amfreville-la-Mivoie, Oissel, Darnetal,
Petit-Quevilly, St-Etienne-du-Rouvray et Tourville-la-Rivière ont donc accueilli chaleureusement Ginette Catry, secrétaire nationale, et Francisco Garcia, un président national fort peu dépaysé puisqu’il se retrouve à quelques encablures de sa section de Darnetal !

C’est le siège qui vient à nous…
Dans le décor bleu ciel de la salle Tango d’Amfreville, dans la banlieue de Rouen, expérimentant le principe
des formations décentralisées, les participants semblent ainsi tous s’accorder sur un même constat : plutôt que
d’aller au siège, mieux vaut que le siège vienne à vous ! « Pour aller à Paris, non seulement c’est cher, argumente ainsi Gisèle Ratieuville, vice-présidente de la section de Trouville-la-Rivière, mais en plus il faut s’organiser. C’est compliqué quand on s’occupe de plusieurs associations. » « Paris, c’est trop loin, confirme sa collègue de section, Brigitte Destouches, je ne serais pas allée aux formations là-bas. Pourtant je trouve ça très intéressant, j’aurais donc manqué quelque chose ! »
Histoire de l’association, information sur les institutions dans lesquelles siège l’UNRPA, débat sur les actions menées au niveau national et sur les positions prises par la direction, mises au point sur les statuts et les démarches administratives ou encore échange et partage d’expériences… sur deux journées, le programme est en effet très riche.

Plein de découvertes
« J’ai appris des tas de choses que je ne connaissais pas », témoigne ainsi Gilbert Vitis. Son cahier de notes à la main, le trésorier de la fédération de Seine-Maritime interroge ainsi avec fougue : « Saviez-vous que la première loi sur les ouvriers est anglaise et date de 1601 ? Pour moi qui suis à l’UNRPA depuis 6 ans, ces journées sont très intéressantes. » Presque rassurantes même : « Ceux  qu’on a remplacés à la tête de la section ne nous ont pas expliqué l’histoire de l’association ou son  fonctionnement, insiste Brigitte Destouches, je vais donc maintenant vérifier des tas de choses sur les statuts, sur les comptes, sur les procédures d’organisation de nos assemblées nationales. » « De mon côté, je retiendrai une chose importante, lance Danielle Vitis, présidente de l’amicale des anciens travailleurs, section UNRPA d’Amfreville-la-Mivoie, quand on se pose une question, il ne faut pas hésiter à appeler le national ! Je le ferai plus facilement à partir de maintenant. »
Quant aux sujets de fond, la perte d’autonomie, les retraites, la TVA… les participants sont venus chercher en formation, comme l’explique Geneviève Lugat de Saint-Etienne-du-Rouvray, « des réponses aux questions qui sont souvent posées dans les sections. Maintenant, on va pouvoir relayer ».
Intéressantes, rassurantes, enrichissantes, ces journées sont aussi l’occasion de partage d’expériences et de débats passionnés, autour du nom de l’association, de son engagement politique, de l’opportunité de s’ouvrir aux
jeunes ou d’accueillir des femmes voilées, etc. Aucun sujet n’est tabou et tout le monde prend librement la parole. De surcroît quand on est en petit comité et « à domicile ».

Isabelle Friedmann