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Exigences légitimes des retraité.e.s
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- Créé le jeudi 20 janvier 2022 07:55
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Communiqué du Bureau National
Aujourd'hui la revalorisation des pensions n'est plus, depuis plusieurs années, indexée sur l'indice des prix, encore moins depuis 1983, sur l'évolution du salaire moyen. Elle relève du fait du Prince, du bon vouloir de nos gouvernants.
En témoigne le 1,1 % « généreusement accordé » au 1er janvier 2022 alors que l'augmentation des prix en 2021 a été de 2,8 % et l'inflation annoncée pour 2022 serait de 2.6 % ; ce qui se traduira par une nouvelle baisse du pouvoir d'achat, aggravée par la hausse vertigineuse des prix (alimentation, électricité, gaz, carburants, etc.) plongeant nombre de retraité-e-s dans la misère.
« La prime inflation », unique de 100 €, ne changera rien à cette situation, sauf à vouloir « anesthésier » les retraités qui verront leur pouvoir d'achat fondre comme neige au soleil. Depuis 2017, les pensions ont augmenté de 0.2 % et les prix de 7.9 %. Sur une année, les pertes atteignent 1 mois.
- Nous dénonçons le mépris dont sont victimes les 17 millions de retraités à qui nos gouvernants accordent une aumône, ne leur permettant pas d'avoir une vie digne et heureuse.
- Nous exigeons une augmentation immédiate des pensions de retraite de base et complémentaires, et leur indexation sur l'évolution des salaires.
Les retraités ont donc toutes raisons de manifester à nouveau le 24 mars 2022, comme ils l'ont fait en 2021 : les 31 mars, 1er octobre et 2 décembre.
Saint Ouen, le 19 janvier 2022
Pour le bureau national
Roger PERRET, président national
Annie PETIT, secrétaire nationale
Communiqué de presse à télécharger-format PdF:
Dans le cadre de la réforme des retraites qui instituerait un système par points, le Haut-commissaire en charge du dossier a demandé aux partenaires sociaux s’il fallait maintenir les pensions de réversion.
Bien qu’il ait précisé que la question posée n’avait pas pour objet la suppression de ces droits, il n’en reste pas moins qu’elle n’est pas innocente, qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et qu’elle pourrait préparer les esprits à leur diminution et à l’aggravation des inégalités.
Les premières victimes en seraient les femmes qui sont 89% à bénéficier des pensions de réversion, dont c’est pour plus d'un million d'entre elles, le seul revenu.
D’ailleurs pour 45% des femmes retraitées et 11% des homme retraités dont la pension est inférieure au seuil de pauvreté c’est un complément conséquent et justifié ; pour les autres la réversion permet de réduire l’écart entre les pensions des hommes et celles des femmes de quinze points.
Ensemble & Solidaires – UNRPA rappelle qu’elle soutient l’idée d’un alignement de tous les régimes dans le sens le plus favorable, à savoir 60% de la pension du défunt ou de la défunte, sans conditions d’âge et de ressources, comme le régime des sénateurs, en vertu du principe d’égalité de traitement des citoyens.
Le 19 juin 2018